Arc de Triomphe 1er décembre Les forces de l'ordre sont débordées |
Visiblement inspiré par l’hyper-médiatisation du mouvement des Gilets Jaunes et des violences que celui-ci nourrit tous les samedis à l’occasion de ses «Actes » successifs, l’ONU réclame une enquête approfondie.
Il n’est pas banal de porter de telles accusations contre l'exécutif français, surtout lorsqu'il s'agît d'en faire l'amalgame avec de régimes autoritaires avérés dont on sait de quelle manière ils traitent leurs populations, experts qu'ils sont en matière d'emprisonnements arbitraires, de menaces, de privations, de disparitions et d'exécutions. Des dictateurs jusque-là en délicatesse avec les humanitaires ont de quoi se réjouir de la légitimité que leur accorde à présent l’ONU en considérant que les méthodes de gouvernance de la France ne sont guère différentes des leurs.
Les Nations Unies semblent vouloir répondre à certaines accusations de laxisme vis-à-vis de pays comme la Syrie, la Birmanie ou surtout la Chine en mettant une démocratie au pilori, assimilant des opérations de maintien de l'ordre à un glissement vers un régime arbitraire, constituant une menace grave pour les libertés. Si c'est vraiment cela, les Ouighours du Xin-Jiang doivent se sentir encore plus abandonnés. La liste est, effectivement, longue des pays où la répression est systématique envers les oppositions, même pacifistes. Des pays où le droit même de manifester est interdit.,
Pas de quartier, pas de pitié Message des Gilets Jaunes à la police |
Mouvement atypique s’il en est, celui des Gilets Jaunes aura marqué par sa versatilité, son imprévisibilité, son affranchissement des règles démocratiques classiques, mettant dans l’embarras des services d’ordre habitués à réguler et encadrer, n’intervenant souvent qu’en fin de cortège pour neutraliser les bandes de casseurs habituels.
Peut-être y a -t-il eu au sein des Gilets Jaunes, l’expression d’une colère sincère mais leur absence de méthode et d’organisation a vite dégénéré vers les excès de ce qu’on appelle des mouvements de foule, animés par une haine débridée et un élan destructeur. De là, d’inévitables débordements. Il y a quelques mois a été publié « La Peur A Changé De Camp » un ouvrage signé Frédéric Ploquin, journaliste spécialiste des milieux de la police. Il y raconte l’absence de moyens, la désertion de la hiérarchie face à un quotidien de plus en plus éprouvant, un rapport sans cesse tendu entre les policiers et les délinquants des quartiers qui se font une fierté de casser du flic. Or, voilà qu’en peu de temps, c’est la police qui a été mise en accusation pour une utilisation disproportionnée de la force. On y a réactualisé la litanie véhiculée par les mouvements d’ultra-gauche du style « Un bon flic est un flic mort », « Tout le monde déteste la police » ou encore «Le poulet, on le préfère grillé ». On a pu ressortir pour l’occasion les vieux slogans de mai 68, le bon temps où l’on scandait « CRS S S ! Etudiants, diants, diants ! ».
Peut-être y a -t-il eu au sein des Gilets Jaunes, l’expression d’une colère sincère mais leur absence de méthode et d’organisation a vite dégénéré vers les excès de ce qu’on appelle des mouvements de foule, animés par une haine débridée et un élan destructeur. De là, d’inévitables débordements. Il y a quelques mois a été publié « La Peur A Changé De Camp » un ouvrage signé Frédéric Ploquin, journaliste spécialiste des milieux de la police. Il y raconte l’absence de moyens, la désertion de la hiérarchie face à un quotidien de plus en plus éprouvant, un rapport sans cesse tendu entre les policiers et les délinquants des quartiers qui se font une fierté de casser du flic. Or, voilà qu’en peu de temps, c’est la police qui a été mise en accusation pour une utilisation disproportionnée de la force. On y a réactualisé la litanie véhiculée par les mouvements d’ultra-gauche du style « Un bon flic est un flic mort », « Tout le monde déteste la police » ou encore «Le poulet, on le préfère grillé ». On a pu ressortir pour l’occasion les vieux slogans de mai 68, le bon temps où l’on scandait « CRS S S ! Etudiants, diants, diants ! ».
Et tous les samedis,on recommence. Le grand défouloir pour certains, la lassitude pour le plus grand nombre |
Et quand on sème la tempête, quand on se sert de la violence comme d’une monnaie d’échange, comment ne pas s’attendre quelque part à recevoir en retour la réponse du berger à la bergère. Facile alors quand sont lancées les grenades lacrymogènes de se faire passer pour de gentils badauds venus descendre les Champs Elysées avec les bambins. Les rassemblements plus ou moins déclarés et donc plus ou moins autorisés ont continué à s’enchaîner les samedis, avant parfois de se déchaîner selon la nature des mots d’ordre, faisant à chaque fois craindre le pire. Le pire ne s’est pourtant pas produit, n’en déplaise à certains politiques qui auraient bien espéré des morts, histoire d’avoir enfin les bons arguments pour faire tomber le gouvernement.
Hommage aux victimes du mouvement des Gilets Jaunes Voilà ce qu'il arrive quand on bloque les ronds-points Que les vrais coupables aient le courage de se désigner |
La police peut, certes, se rendre coupable d’un surcroît de violence dans la réponse à la provocation mais force est d’admettre qu’il y a eu de la part des Gilets Jaunes, tout au moins les plus radicaux, une volonté de se mesurer physiquement aux forces de l’ordre, animés d’une agressivité peu coutumière. Il serait donc raisonnable de ne pas trop excuser les uns tout en ne blâmant pas nécessairement les autres.
En Russie, on ne badine pas avec les manifestants Une méthode coup de poing qui semble pourtant séduire certains de nos politiques |
On aimerait que la vénérable institution se montre aussi tatillonne pour d’autres pays curieusement épargnés bien qu’ils ne se gênent pas pour user de méthodes autrement répressives pour disperser les manifestations, n’hésitant pas à tirer à balles réelles. On y compte à chaque fois des morts.
La France déjà mise à l'index par l'ONU pour entrave à la liberté religieuse On ne doit pas avoir la même définition de la liberté. Il est temps qu'on cesse de se voile la face ! |
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