dimanche 21 octobre 2018

Jean-Luc Mélenchon, la dictature en marche

Carrément méchant, jamais content
Mais pour qui se prend donc à présent ce trublion à la haine fétide. Abusés par la langue bien pendue du personnage, les Marseillais l'ont préféré à Patrick Menucci, reniant là l'un des leurs, un des enfants chéris de la rue Montgrand, préférant l'illusionnisme à l'authenticité. Mais qu’est-ce qu’ils ont pu imaginer sur le Vieux Port? Sous prétexte que ce harangueur narcissique leur rappelait parfois le paternalisme bienveillant d'un César, que ce tribun plus proche d’un ancien secrétaire du Parti Communiste de l'ex RDA avait les airs d'un maître d'école modèle du temps de Pagnol, ils se sont mis à rêver que cet élu septentrional allait redorer sur le Quai Rive Neuve les ors perdus de Gaston Deferre. Et bien, ils l’ont tellement cru qu'ils l'ont élu pour les réenchanter. Or, de Marseille, Jean-Luc Mélenchon n’a jamais eu que faire. Il n'a d'ailleurs jamais supporté l’accent de Samatan, cet accent du sud profond qui ne fait pas sérieux, qu'il caricature, qu'il ridiculise en public, sans honte, le jugeant incompréhensible pour un Français qui se respecte. Pour un Méditerranéen revendiqué, au sang chaud comme il se plaît à le répéter, ce n'est rien moins que l’Hôtel Dieu qui se moque de la Vieille Charité. Mais quelque part il rassure sur sa vraie nature car, en conspuant une journaliste toulousaine dont l’intonation occitane ne lui convient pas au point de demander s'il se trouve quelqu'un capable de lui poser une question en vrai français, il conforte chacun dans l’idée qu'en sa qualité d'accusateur public, prêt à dégainer, euh ! à guillotiner tout ce qui dépasse, il soulèvera contre lui tous ceux qui ne se reconnaîtront jamais dans le parti unique que cherchera à imposer cette élite gaucho-bobo qui l'adule tant.

Il a trompé les Marseillais, assez crédules pour penser que son coup de foudre pour leur ville était sincère. Mais à peine élu, il s’est empressé de retourner à Paris, là où est pour lui la vraie vie, ne revenant à Marseille que sous la contrainte de l’agenda politique. Il a d’ailleurs de la chance d’arriver à une fin de règne tant le maire actuel affiche l'attitude désabusée de celui qui n'y croît plus, et peu importe les démêlés qu’il peut avoir avec la justice pour des emplois fictifs et des comptes de campagne arrangés, beaucoup de politiques se sont aussi laissés prendre au piège des petites magouilles que suscite la promesse du remboursement des frais de campagne, voir l’affaire Bigmalyon. Effectivement, ça ne coûte rien de les gonfler un peu et ça peut rapporter gros.

Le visage de la Terreur
Ce qui, en revanche, ne manque pas de questionner, c’est bien son attitude face à une perquisition qui le touche. D'autres, avant lui, bien qu'exempts de tout reproche, ont été les victimes des machinations du pouvoir. Comme ce genre d'atteinte à la liberté individuelle ne risque pas d'arriver dans les modèles de démocratie que sont la Russie et le Vénézuéla, Jean-Luc Mélenchon s'insurge contre la police politique inféodée au pouvoir central dont la mission est de museler, si ce n'est anéantir toute opposition. D'autres avant lui, ceux-là mêmes que, vêtu de l'habit vertueux du redresseur de tort, il a en son temps voués aux gémonies, ont pourtant vécu ce genre de péripétie, on l’imagine peu agréable, avec patience et résignation. Mais si l’on pense à tous ces hommes et femmes politiques, et non des moindres, qui ont eu à un moment ou à un autre, maille à partir avec la justice pour des indélicatesses financières, on ne se souvient pas qu’il y ait jamais eu des violences et des menaces à l’encontre des magistrats et des policiers. Les avocats ont, à chaque fois, fait le travail pour défendre au mieux les intérêts de leur client. Sauf que Jean-Luc Mélenchon défend le fonctionnement de la justice uniquement quand celle-ci s’en prend à ses adversaires. Mais surtout pas à lui. Il considère cela comme une atteinte à sa personne et par conséquent un crime de lèse-majesté. Pour faire diversion, il a fort à propos suivi la recommandation de Charles Pasqua selon laquelle le meilleur moyen d’étouffer une affaire était d’en créer une nouvelle à l’intérieur, CQFD. Mais avec quelle maîtrise, quel professionnalisme il a procédé à la mise en scène de cette perquisition, plus que de la TV-Réalité, c'était un plan séquence à la Eisenstein, le son en plus: une rage écumante, une violence inquisitoriale, une arrogance terrifiante, mais aussi une impressionnante assurance dans l’outrance. Comment ne pas penser en voyant défiler de telles images qu’il serait très dangereux pour la démocratie et les libertés qu’il accède aux plus hautes fonctions de l’état. Cet homme se révèle si autoritaire et irrespectueux de l’adversaire qu’une fois au pouvoir, il sera sans aucun doute très difficile de l’en déloger, il ne le lâchera plus quitte à tuer, massacrer au nom du peuple et surtout des ennemis de la république et du complot judéo-capitaliste dont il se fera le pourfendeur. N’oublions pas que ses modèles sont Castro et Chavez. Il n’a jamais caché son admiration pour les régimes dictatoriaux de l’extrême-gauche, ces régimes qui ont toujours fait fi des urnes tout en se montrant impitoyables envers toute opposition, adeptes des camps de rééducation politique faisant passer les camps de concentration pour de gentillettes colonies de vacances. 

Démagogue et populiste à l’image de l’ancien président vénézuélien, autocratique et sanguinaire comme l’a été l’ex-leader cubain, tels sont les inspirateurs de Jean-Luc Mélenchon. N’hésitons pas non plus à citer parmi les figures qui constituent les piliers de son idéologie, Robespierre et Saint-Just, les deux idéologues absolutistes de la Révolution Française, promulgateurs de la terrible loi des Suspects reprise mot à mot par les pires dictatures de l'histoire moderne, archanges de la peine de mort comme socle de l’état, paranoïaques du complot dont la conception déshumanisée de la République a conduit à une véritable épuration ethnique visant notamment ceux qui ne parlaient pas la langue de référence. Les 300 000 Vendéens et Chouans massacrés pour avoir défendu leur liberté de penser n’auront ainsi plus leur place dans le roman national que veut réécrire Jean-Luc Mélenchon. Les génocidaires dont il se fait le chantre, sous prétexte qu’ils étaient revêtus du bleu de la vertu, se prenaient déjà eux-mêmes pour la République, s’autorisant au nom de celle-ci à répandre la terreur la plus sanglante.  Jean-Luc Mélenchon reprend à son compte leur vision y ajoutant la dimension sacrée, la République c’est moi, le Peuple c’est moi, la Liberté c’est moi, la Justice c’est moi, le Roi c’est moi, Dieu c’est moi. Il ose prétendre que sa personne, en tant qu’élu, est sacrée, son pouvoir lui venant d’En-Haut. 

Nous voici revenus en plein Ancien Régime, au temps de la monarchie de droit divin. Bravo à la Bonne Mère d’avoir enfanté le nouvel Antéchrist, adepte, en revanche, non plus du pardon et de la tolérance mais, comme il l’annonce lui-même, du bruit et de la fureur, du tumulte et de bien d’autres choses encore. Car, à bien l’entendre, sa vengeance sera terrible, œil pour œil, dent pour dent. Sous-entendu, les têtes tomberont et il sera, lui-même, l’exécuteur public.
Qu’on ne s’y trompe pas, LFI est une arme au service d’un homme ivre de puissance. Le pouvoir, ces gens-là le veulent vite et pour longtemps, et ils s’y préparent. Jean-Luc Mélenchon a retenu la leçon de son mentor, un certain Oulianov alias Lénine, dont les Bolcheviks ultra-minoritaires lors de la première révolution russe de mars 1917 ont réussi leur coup de maître en octobre, installant en un temps record leurs hommes de main à tous les postes essentiels du pouvoir et éliminant sans procès ni même hésitation tous leurs adversaires. Le discours de Jean-Luc Mélenchon est d’ailleurs à ce sujet très clair car il n’est pas pour lui question une seconde d’attendre le verdict des futures élections présidentielles pour accéder à l’Elysée. C’est beaucoup trop long. Macron, répète-t-il à satiété n’a, non seulement, jamais eu de légitimité mais il est aujourd’hui cuit et impopulaire. Son départ est donc une nécessité et s’il cherche s’accrocher à son fauteuil, il faudra l’en déloger manu militari. Jean-Luc Mélenchon estime que débarrasser la France de Macron est absolument essentiel pour assurer le salut de la France et y substituer l’avènement de ses sbires et de lui-même, le Castro sauveur du nouveau siècle, l’ultime résistant aux States honnis et à leurs alliés juifs. Gloups ! Jean-Luc, ton ambition te fait oublier les frangins dont tu viens et qui t’ont si gentiment servi de marche-pied. Un petit retour d’ascenseur ne serait pas de trop.

Représentant Dieu sur la terre, Jean-Luc Mélenchon utilise la sacralisation de son mandat comme un bouclier contre les vilains et la piétaille qui oseraient le défier. Mais quelle audace, quelle présomption, le voilà qui, drapé dans cette écharpe tricolore que les Marseillais lui ont naïvement confiée, il s’autorise à insulter et honorer de son mépris tous ceux qui pourraient représenter une forme de contradiction, que ce soient les journalistes, les médias et bien-sûr ses adversaires politiques. Qu'il se moque méchamment de l’accent d’une journaliste toulousaine pour éviter de répondre à la question qu'elle lui pose, n’est déjà pas glorieux, mais le voilà maintenant qui s’excuse d’avoir cru qu’elle imitait l’accent marseillais sous prétetxte qu’il est député de la ville. Même s’il s’en amuse a posteriori, son attitude n’est guère risible, c’est tout bonnement consternant. Pôvre (c’est une formule car ce monsieur fait plutôt parti des gens fortunés) Jean-Luc Mélenchon, confondre l’accent toulousain et l’accent marseillais! ce n’est vraiment pas très fort. C’est d’ailleurs curieux que lui, dont les parents étaient espagnols, n’ait jamais été initié aux fortes disparités linguistiques de la péninsule ibérique et à l’importance du régionalisme en Espagne. En conclusion, Jean-Luc Mélenchon pense que sa grande gueule suffira à noyer le poisson pour qu’aucun obstacle ne s’interpose devant sa marche inexorable vers le pouvoir absolu. On est à présent définitivement fixé sur le personnage, c’est bien un jacobin revendiqué et un coupeur de têtes froid et déterminé. Régionalistes ! prenez garde ! en France on parle français et pas un de vos patois incompréhensibles, aucun accent ne sera toléré. Un chose est sure, en tout cas, c’est que sa dernière conférence de presse et les chiffres qu’il a annoncés au centime prêt concernant ses frais de campagne et surtout ceux de ses concurrents prouvent qu’il est vraiment bien informé pour un parti d’opposition et qu’il risque de l’être encore plus lorsqu’une fois président à vie, sa future police politique héritière de la Stasi et du Guépeou réglera la vie et la pensée des Français au quotidien, dans l’unanimité du bonheur malgré soi. Hasta la victoria siempre e a ejemplo del Che, sus opositores serán hechos encarcelados por Insumisos y atados a un árbol antes de hacerse abrir el vientre a la bayoneta. Viva el nuevo caudillo, viva Melenchon.

mercredi 10 octobre 2018

Les News du Jour




Le Pen-Salvini, l'Europe de l'Axe
La carpe et lapin. Un climat de guerre civile orchestré, des exactions légitimées, la chute programmée de l’Union Européenne, l'allégeance à Poutine, la fin d’un rêve fédéraliste, la chape de plomb. Bel avenir en perspective. Monsieur Salvini tient des propos racistes et xénophobes qui passent peut-être assez bien dans une Italie tétanisée par ses propres errements et un clientélisme endémique auquel la crise migratoire sert de paravent. Le problème est que Mme Le Pen imagine, en s’emparant du même discours, renforcer ses chances d’accéder au pouvoir. Elle se sent pousser des ailes à la veille des élections européennes, osant même évoquer l’idée d’un nouveau débat avec Emmanuel Macron. Les ailes sont fragiles, attention au soleil.

Christian Jacob, l'Assemblée s'impatiente
Il aime la petite formule censée faire mouche mais son panache d’opposant est si fade que plus son discours sonne la charge, plus il sert la soupe à ses contradicteurs. Notre premier ministre prend toujours un plaisir visible à le renvoyer dans ses cordes. Pâles Républicains, leur peu de crédibilité continue de se faire siphonner par LREM. Quant à ceux d’entre eux qui veulent continuer d’incarner la résistance de droite, ils aboient comme des roquets hargneux et vains à la fois, prêts pour survivre à se vautrer dans les délicieuses boues du populisme, cette fange ultra-toxique pour la démocratie dont ils sembleraient maintenant parfaitement s’accommoder. Un chose est sure, République et Républicains n’ont plus guère de choses en commun.

Gérard Collomb, Monsieur Brun s’en retourne à Lyon
Marcel Pagnol a dépeint dans sa trilogie ce personnage pittoresque, philosophe, toujours prompt à apaiser les tempêtes qui agitent le petit monde marseillais de Rive Neuve dans un verre de Mandarin Citron. Lyonnais, il l’était et le restait contre vents et marégraphe, même si ses affaires l’avaient porté dans ce port méditerranéen à l’esprit aussi étroit qu’il a le coeur large. C’est dans le même esprit que Monsieur Collomb, digne défenseur du sabaudet et de la cervelle de canut a déserté son Rhône familier pour la Seine lointaine, empressé qu’il était de faire allégeance à ce jeune empereur dont il avait en quelque sorte été le Pygmalion. Alors même qu’il avait dépassé de près de 10 ans l’âge légal de la retraite et dont le confortable mandat d’élu de la 3ème  ville de France  lui assurait le statut fort enviable et respectable de grand notable, vénéré comme un ancien préfet romain et jouissant de prérogatives dignes d’un prince, il avait cru pouvoir s’enfoncer dans le fauteuil du Ministre de l’Intérieur comme on apprécie une bonne pause, caressé par la chaleur de braises qui se consument dans la cheminée voisine, relisant une fois encore son inséparable Thucydide, à peine dérangé par l’écho feutré des sonneries et des messageries parasitant jour et nuit les bureaux voisins. Tout aurait dû si bien se passer, la semaine à Paris et le Week-End à Lyon. 

Sauf qu’un bug est venu perturber le ronronnement de la machine. Un monsieur Benalla, jeune inconnu qui avait retenu l’attention du jeune président avait surgi comme l’étoile montante de la sécurité élyséenne. Notre Lyonnais crut d’abord a une mauvaise blague mais lorsqu’il lui fallut couvrir les débordements parapoliciers de ce dernier, il dût se rendre à l’évidence qu’il avait en fait été trompé sur la marchandise. A partir de là, le fauteuil devint pour lui une vraie planche à clous. Le président s’était émancipé sans reconnaissance malgré tout le travail qu’il avait accompli pour l’amener là. Devenu ombrageux et plus vouté que jamais, notre premier flic de France se souvint tout à coup que ce n’était pas à Lyon qu’on aurait osé lui infliger pareil camouflet. Pris d’une brûtale nostalgie, il n’eut bientôt plus que l’envie de fuir dans l'urgence cette Place Beauveau devenue un épouvantail et pire encore le symbole de l’ingratitude du jeune homme qu’il avait un an plus tôt élevé au pinacle. 

Dans la précipitation, il lance sa démission, sans souci des conséquences. Après tout, on l’a bien lâché pour Benalla, pourquoi n’aurait-il pas à son tour droit à sa petite vendetta.  Bravant l’autorité du président, n’écoutant que son ressentiment, il se casse à Lyon par le premier TGV, laissant en plan secrétaires, courriers, rendez-vous, agendas, réunions, missions, responsabilités. C’est ce qu’on appelle couramment « filer à la Lyonnaise » et que dans toute entreprise digne de ce nom, on qualifierait d’abandon de poste.
Prêt à se sacrifier pour le président?! Prêt plutôt à lui rendre la pareille. Las de la vie parisienne et de ses intrigues balzaciennes, notre ex-ministre est rentré précipitamment à la maison choisissant de redevenir enfin le premier à Lyon. Preuve en est qu’il ne fait pas bon être le second à Rome, ni à Paris.

François Hollande, Mickey premier ministre
Fier d’avoir tourné le dos à ses promesses électorales. Fier d’avoir trompé son électorat. Fier d’avoir anéanti la Gauche qui l’avait porté au pouvoir. Fier d’avoir atteint le comble de l’impopularité. Fier de ne pas avoir osé défendre son bilan devant les Français. Fier d’avoir fait perdre à la France son rayonnement à l’étranger. Fier de tous ses échecs et de ses mauvais choix.
Seule réussite, le mariage pour tous. Beau résultat pour quelqu’un qui croit si peu en l’institution que lui-même n’a jamais voulu se marier.

Lui, Président, aurait surtout dû tenir sa langue, ce dont il s’est montré incapable. Mais fort d’avoir été à l’origine du quinquennat le plus calamiteux de la 5ème République, il s’attribue aujourd’hui, non sans vergogne, le rôle de donneur de leçon présidentielle. Sa dernière saillie, supprimer le premier ministre, une fonction qui selon lui ne représente plus rien ! Ses anciens collaborateurs apprécieront, MM Ayrault, Valls et surtout Cazeneuve. Mais pourquoi n’a-t-il pas brigué un second mandat avec autant de bonnes idées pour sauver le pays ? Patience, ce sera en 2022 avec un PS revitalisé. Le retour de Pisistrate ! Ben voyons !

Remaniement ministériel
Tandis que MM Ciotti et Jacob s’époumonent à démontrer que la France n’est plus gouvernée, que le pays sombre dans la crise, que c’est du jamais vu depuis Adam et Eve (et encore, les textes n’évoquent aucun cataclysme semblable), le gouvernement affiche de la sérénité ; Le Conseil des Ministres a eu lieu comme chaque mercredi, le Président est parti pour deux jours en Arménie. Et toujours pas de Ministre de l’Intérieur. C’est terrible. Enfin, c’est pour le moins peu respectueux pour Edouard Philippe qui assure l’intérim, comme s’il comptait pour du beurre. A entendre les Républicains, la police reste confinée dans ses commissariats et la gendarmerie dans ses casernes, faute de missions au moment où les voyous se déchaînent et où la France est mise à feu et à sang. Cela me rappelle que la Belgique est restée plusieurs mois sans gouvernement et que le pays n’a pas pourtant été englouti dans le chaos. Il ne s’en serait, au contraire, pas si mal porté que cela. L’exécutif prend son temps, redevenant en quelque sorte le maître des horloges. Que l’opposition s’impatiente paraît d’autant plus paradoxal qu’en désaccord avec le gouvernement, quoiqu’il dise ou qu’il fasse, à quoi peut lui servir de savoir qui sera le prochain ministre, à moins peut-être de voir, une fois de plus, ses rangs désertés par un des siens. C’est peut-être la vraie raison de tant de fébrilité, euh ! d’inquiétude.  

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