vendredi 25 janvier 2019

Réseaux anti-sociaux, à qui profite la haine?

Réseaux sociaux: balance ta haine!

Déversoirs d’insultes primaires, mal orthographiées, vulgaires, avec un penchant pour les attaques personnelles les plus viles et cerise sur le gâteau, les menaces de mort, tels sont devenus les réseaux sociaux, autant Facebook que Twitter
Ces outils numériques jadis conçus pour tisser un lien de convivialité joyeuse sont systématiquement détournés de leur objet initial par de gens dissimulés derrière des pseudos qui balancent leur haine de la société et de ceux qui l’animent, des anonymes qui profitent du masque que leur offre Internet pour vomir leur rancœur envers tout ce qui peut offrir une image positive, démontrant par là-même qu’ils incarnent derrière leur loup de circonstance l’échec de leur propre vie et la vengeance psychopathe qu’ils veulent exercer à l’encontre de ceux qui ne sont pas tombés dans la spirale de leur déchéance. 

Réseaux sociaux, finies les photos de vacances
Place à la politique
Quelle tristesse de constater que les réseaux sociaux sont devenus l’exutoire des recalés, des paresseux et des jaloux, furieux de s’être fait voler la vedette par des gens qu’ils haïssent sans même les connaître. Est-ce à dire que les réseaux dits sociaux n’ont en fait plus rien de social? Nul ne put contester le fait qu''ils ont été détournés de leur raison d’être au profit d’une forme de contestation politique systématiquement négative. 
Mais à qui peut bénéficier cette déferlante de violences qui risque du jour au lendemain de s’abattre sur vous dès que votre nom sort du chapeau. Prenez garde à ce que votre tête ne dépasse pas d'un cil de crainte de devenir une cible de choix ! Mais si l'on poursuit le raisonnement, qui a, en fait, le plus de chance d’être choisi comme cible ?
La réponse est simple. Si vous êtes libéral, pro-européen, démocrate et respectueux des institutions, votre compte est bon. Vous êtes devenu l’ennemi à abattre selon le diktat des réseaux sociaux. Surtout ne dites pas que vous avez voté Macron, vous êtes bon pour le pilori. Il suffit de lire, par exemple, les commentaires qui accompagnent les articles parus dans la presse pour comprendre que la liberté d’expression y est à sens unique, aux mains d’extrêmistes aux noms d'oiseau qui se défoulent en démolissant avec hargne tout ce que peut entreprendre le gouvernement. 
Inutile d’en rajouter, on a bien compris le message. Emmanuel Macron cristallise toutes les haines y compris celles que renvoient les pancartes des Gilets Jaunes. Souvent surnommé Micron, il n’est perçu que comme un imposteur, un président illégitime arrivé là grâce au soutien des mondialistes eux-mêmes manipulés par la mafia juive aux mains du Hongrois Georges Soros. Le fait que Macron ait transité par la Banque Rotschild a dans ce sens, définitivement scellé son sort aux yeux de la cathosphère rétro. Il est temps qu'il s'en aille back to black. Pas de juifs à l'Elysée (juste des Francs-Mac). 

Les réseaux sociaux ne manquent pas de s’acharner à démontrer qu’il existe une collusion entre la haute finance en « papillottes » et leur valet qui occupe indûment l’Elysée. L’antisémitisme règne en maître sur les réseaux sociaux, relayé par des gens au profil inquiétant qui ont apparemment bien profité du mouvement des Gilets Jaunes pour se refaire une forme d'innocence. Preuve, s’il en est, que les gentils GJ manquent encore de maturité. Dieudonné, rien que lui, l'égérie des djihadistes, s’est affublé d’un gilet fluo pour se faire prendre en photo à un rond-point au milieu d’anonymes visiblement trop contents d’avoir à leur côté un humoriste réputé. Bravo le coup de com ! Ses amis de l'Etat Islamique s'en sont fait "péter le bédélé". 

La France du juif Macron contre la nation en ordre de marche
Reste maintenant à savoir qui est épargné par les réseaux sociaux. Devinez ! C’est facile. Qui bénéficie toujours d’une étrange complaisance ? Inattaqué, inoxydable, le Rassemblement National bien sûr. Cherchez bien dans les pages sulfureuses qui agitent les réseaux sociaux. Le RN profite d’une bienveillance que d’aucuns envieraient. L’extrême-droite y apparaît comme le seul recours qui permette de retrouver de l’ordre, remettre les chômeurs au travail, virer les étrangers et ressentir comme un bon parfum de nostalgie très années 50, avant que l’Europe pervertie par la capitalisme judeocratique ne soit venu voler son âme à la France. Il y a comme un air de Pétain dans cette vision passéiste du pays. Travail, Famille, Patrie, les trois moteurs de la France de Vichy, mais aussi de la France de Marine. Marine, l’idole des réseaux sociaux, la Marianne de l’ordre nouveau, la Madonne des "Franzouses". On ne peut s’empêcher d’établir une corrélation entre les louables collaborateurs du temps de l’Occupation qui traquaient les bébés juifs et les pseudos de l’ombre qui, aujourd’hui, pourchassent de leur vindicte tous ceux qui sur Facebook ou Twitter seraient tentés de s’affranchir du discours social-nationaliste faisant loi au Rassemblement National en osant l'assortir d'un soupçon de libéralisme et d’un vernis de démocratie.

L'enfumage puissance 10
Le néofascisme aux dents blanches
Les réseaux sociaux sont devenus une arme politique aux mains de la Fachosphère, cette mouvance d'ultra-droite férue d'infox et de fake news, apte à façonner l’opinion dans le sens qu’elle désire. Il existe bien un compétiteur, Jean-Luc Mélenchon, mais pas de chance pour lui, les modèles sur lesquels il pense s’appuyer s’il parvenait un jour au pouvoir, ont du plomb dans l’aile. Son ami vénézuelien Maduro, dont il défend la légitimité alors que ce dernier ne tient en place que grâce au pouvoir qu'il a concédé aux généraux, ne séduit pas vraiment les Français. On se plaint déjà chez nous de manque de moyens mais, au moins, si on fait la queue au supermarché, c’est à la caisse et pas à l’entrée. Marine a, quant à elle, la chance d’avoir de son camp, des dirigeants anti-européens convaincus comme Matteo Salvini, un type qui fait peur même à ses amis. Mais alors, ce serait pour gagner quoi ? Assurément la mort de l’Union Européenne ! Chacun barricadé derrière ses frontières, prêt à engager une nouvelle guerre de tranchées. Et donc, à la fin, la victoire de la Russie, de la Chine, de la Turquie, le brelan d'as gagnant sur lequel a misé le RN. Il y en a qui ont été accusés de haute trahison pour moins que ça. On sait, à présent, en tout cas, à qui profite la haine. Pas à la France, ni aux Français ! Fichtre, les Patriotes revendiqués rêvent d'un nouveau Vichy, coiffés de l'emblêmatique béret large et mou du temps du Maréchal. Alors à quoi bon se tourmenter. La France a encore de beaux jours derrière elle. Heil Marine !     


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