Carrément méchant, jamais content |
Il a trompé les Marseillais, assez crédules pour penser que son coup de foudre pour leur ville était sincère. Mais à peine élu, il
s’est empressé de retourner à Paris, là où est pour lui la vraie vie, ne revenant à Marseille que sous la contrainte de l’agenda
politique. Il a d’ailleurs de la chance d’arriver à une fin de règne tant le
maire actuel affiche l'attitude désabusée de celui qui n'y croît plus, et peu importe les démêlés
qu’il peut avoir avec la justice pour des emplois fictifs et des comptes de
campagne arrangés, beaucoup de politiques se sont aussi laissés prendre au
piège des petites magouilles que suscite la promesse du remboursement des frais de
campagne, voir l’affaire Bigmalyon. Effectivement, ça ne coûte rien de les gonfler un peu et ça peut rapporter gros.
Le visage de la Terreur |
Démagogue et
populiste à l’image de l’ancien président vénézuélien, autocratique et
sanguinaire comme l’a été l’ex-leader cubain, tels sont les inspirateurs de Jean-Luc Mélenchon. N’hésitons pas non plus à citer
parmi les figures qui constituent les piliers de son idéologie, Robespierre et
Saint-Just, les deux idéologues absolutistes de la Révolution Française, promulgateurs
de la terrible loi des Suspects reprise mot à mot par les pires dictatures de l'histoire moderne, archanges de la peine de mort comme socle de l’état, paranoïaques du complot dont la conception déshumanisée de la République a conduit à une véritable épuration ethnique
visant notamment ceux qui ne parlaient pas la langue de référence. Les 300 000
Vendéens et Chouans massacrés pour avoir défendu leur liberté de penser n’auront
ainsi plus leur place dans le roman national que veut réécrire Jean-Luc Mélenchon.
Les génocidaires dont il se fait le chantre, sous prétexte qu’ils étaient revêtus
du bleu de la vertu, se prenaient déjà eux-mêmes pour la République, s’autorisant au nom de
celle-ci à répandre la terreur la plus sanglante. Jean-Luc Mélenchon reprend à son compte leur
vision y ajoutant la dimension sacrée, la République c’est moi, le Peuple c’est
moi, la Liberté c’est moi, la Justice c’est moi, le Roi c’est moi, Dieu c’est
moi. Il ose prétendre que sa personne, en tant qu’élu, est sacrée, son pouvoir
lui venant d’En-Haut.
Nous voici revenus en plein Ancien Régime, au temps de la
monarchie de droit divin. Bravo à la Bonne Mère d’avoir enfanté le nouvel
Antéchrist, adepte, en revanche, non plus du pardon et de la tolérance mais,
comme il l’annonce lui-même, du bruit et de la fureur, du tumulte et de bien d’autres
choses encore. Car, à bien l’entendre, sa vengeance sera terrible, œil pour
œil, dent pour dent. Sous-entendu, les têtes tomberont et il sera, lui-même,
l’exécuteur public.
Qu’on ne s’y trompe pas, LFI est une arme au service d’un
homme ivre de puissance. Le pouvoir, ces gens-là le veulent vite et pour
longtemps, et ils s’y préparent. Jean-Luc Mélenchon a retenu la leçon de son
mentor, un certain Oulianov alias Lénine, dont les Bolcheviks ultra-minoritaires
lors de la première révolution russe de mars 1917 ont réussi leur coup de maître
en octobre, installant en un temps record leurs hommes de main à tous les
postes essentiels du pouvoir et éliminant sans procès ni même hésitation tous
leurs adversaires. Le discours de Jean-Luc Mélenchon est d’ailleurs à ce sujet
très clair car il n’est pas pour lui question une seconde d’attendre le verdict
des futures élections présidentielles pour accéder à l’Elysée. C’est beaucoup
trop long. Macron, répète-t-il à satiété n’a, non seulement, jamais eu de
légitimité mais il est aujourd’hui cuit et impopulaire. Son départ est donc une
nécessité et s’il cherche s’accrocher à son fauteuil, il faudra l’en déloger
manu militari. Jean-Luc Mélenchon estime que débarrasser la France de Macron
est absolument essentiel pour assurer le salut de la France et y substituer l’avènement
de ses sbires et de lui-même, le Castro sauveur du nouveau siècle, l’ultime
résistant aux States honnis et à leurs alliés juifs. Gloups ! Jean-Luc, ton
ambition te fait oublier les frangins dont tu viens et qui t’ont si gentiment servi
de marche-pied. Un petit retour d’ascenseur ne serait pas de trop.
Représentant Dieu sur la terre, Jean-Luc Mélenchon utilise la sacralisation de son mandat comme un bouclier contre les vilains et la piétaille qui oseraient le défier. Mais quelle audace, quelle présomption, le voilà qui, drapé dans cette écharpe tricolore que les Marseillais lui ont naïvement confiée, il s’autorise à insulter et honorer de son mépris tous ceux qui pourraient représenter une forme de contradiction, que ce soient les journalistes, les médias et bien-sûr ses adversaires politiques. Qu'il se moque méchamment de l’accent d’une journaliste toulousaine pour éviter de répondre à la question qu'elle lui pose, n’est déjà pas glorieux, mais le voilà maintenant qui s’excuse d’avoir cru qu’elle imitait l’accent marseillais sous prétetxte qu’il est député de la ville. Même s’il s’en amuse a posteriori, son attitude n’est guère risible, c’est tout bonnement consternant. Pôvre (c’est une formule car ce monsieur fait plutôt parti des gens fortunés) Jean-Luc Mélenchon, confondre l’accent toulousain et l’accent marseillais! ce n’est vraiment pas très fort. C’est d’ailleurs curieux que lui, dont les parents étaient espagnols, n’ait jamais été initié aux fortes disparités linguistiques de la péninsule ibérique et à l’importance du régionalisme en Espagne. En conclusion, Jean-Luc Mélenchon pense que sa grande gueule suffira à noyer le poisson pour qu’aucun obstacle ne s’interpose devant sa marche inexorable vers le pouvoir absolu. On est à présent définitivement fixé sur le personnage, c’est bien un jacobin revendiqué et un coupeur de têtes froid et déterminé. Régionalistes ! prenez garde ! en France on parle français et pas un de vos patois incompréhensibles, aucun accent ne sera toléré. Un chose est sure, en tout cas, c’est que sa dernière conférence de presse et les chiffres qu’il a annoncés au centime prêt concernant ses frais de campagne et surtout ceux de ses concurrents prouvent qu’il est vraiment bien informé pour un parti d’opposition et qu’il risque de l’être encore plus lorsqu’une fois président à vie, sa future police politique héritière de la Stasi et du Guépeou réglera la vie et la pensée des Français au quotidien, dans l’unanimité du bonheur malgré soi. Hasta la victoria siempre e a ejemplo del Che, sus opositores serán hechos encarcelados por Insumisos y atados a un árbol antes de hacerse abrir el vientre a la bayoneta. Viva el nuevo caudillo, viva Melenchon.
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